Après des études "classiques" et un début de carrière "conventionnelle", j'évolue depuis 7 ans sur des chemins d'innovations, sociales notamment. Ceux avec qui je suis relié sur Facebook et Twitter connaissent mes bavardages prolixes sur le thème "changer le monde".
Longtemps, je me suis concentré sur des modifications que mes yeux pouvaient voir, essayant de réinventer des systèmes dans le monde visible (social business, monnaie complémentaire, revenu d'existence, ...). A l'oeuvre dans une école buissionnière, faite de voyages, lectures, conférences, ateliers : je rêvais de nouvelles constructions.
Sur ce chemin, les rencontres ont eu un rôle essentiel. Sentir, à travers des hommes et des femmes en marche, comment de merveilleuses idées pouvaient vivre sur des jambes, au-delà des mots. Deux événements ont été, pour moi des points d'inflexion : mes premières participations au Forum Social Mondial (2007) et au Forum Colibris (2009). A travers ces "présences", j'ai pu m'intéresser à des transformations internes, personnelles... comme si le monde suivait des dynamiques quantiques... de réplication de constructions de l'infiniment petit (moi), à l'infiniment grand (nous). "Etre le changement que nous voulons voir pour le monde".
Deux rencontres exceptionnelles ont lieu en ce début de printemps, lié au FSM et aux Colibris ; je ne peux que vous inviter, avec beaucoup de joie, à venir explorer ce que nous y créerons :
En amuse-bouche, mon intervention à TEDxSaintSauveur il y a quelques semaines à Lille (merci à l'équipe, dont Greg et Marc) où je partage mes enseignements après 7 ans de marche sur ces espaces sans chemin :
J'espère pouvoir vous revoir les 22 et 26 mars, en ce début de Printemps 2013. Vos feedbacks sur cette vidéo, directs et sans détours, me seront aussi très précieux.
Le « conflit de génération » est une expression consacrée… Cette petite vidéo sur les « digital natives » caricature les décalages que notre nouvel environnement technologique est entrain de créer entre les plus jeunes et leurs ainés. Au-delà des outils, quels comportements, aspirations, valeurs séparent les générations ? Ces différences engendrent-elles forcément une lutte de pouvoir ? Ne pourrait-on pas voir, entre les âges, des complémentarités et un patrimoine commun ?
Dans ce contexte, le programme OCTAVE est un programme interentreprises de leadership intergénérations. Il vise à la construction d’individus forts et inspirants qui porteront le changement dans l’entreprise (sous l’hypothèse que les entreprises survivent) parce qu’ils sauront prendre en compte les différences de comportements, d’attitudes, et d’aptitudes des différentes générations. J’ai eu la chance de participer à sa première édition, entre lac et montagne, à Evian.
Ce séminaire m’a offert l’occasion de réécouter Marc Luyckx Ghisi que j’avais eu la chance de rencontrer aux Entretiens de Milancay. Marc a d’abord fait un doctorat en théologie, grecque et russe comme prêtre catholique. Il a ensuite fait partie de la fameuse « Cellule de Prospective » de la Commission européenne, créée par Jacques Delors, où il s’occupait des questions de religion, de philosophie, d’histoire, de sociologie, dans l’hypothèse d’un changement de société accéléré par l’immatérialisation de l’économie mondiale. Une brèche dans le brouillard actuel.
Depuis 5 ans et ma première participation au Forum Social Mondial, j’explore, de manière affirmée, de nouvelles modalités pour vivre ensemble, et sortir des pièges enfermant de nos systèmes financiers, économiques… ou de pensée. Monnaies libres, revenu d’existence, tirage au sort, sociocratie, holacratie, gouvernance social business, open source, sémantique générale, jeu du tao, intelligence collective : je me suis confronté à des processus alternatifs pour apaiser nos relations. Pour reprendre les mots de Bernard Marie Chiquet, puisque notre espèce n’est pas suffisamment évoluée pour avoir du pouvoir, construire des règles innovantes pour mieux faire circuler les énergies et éviter qu’elles se transforment en tensions fracturantes. A plusieurs reprises, on m’avait parlé de la CNV – communication non violente. Si j’avais compris quelques mécaniques… je n’avais pas pris le temps de rentrer dans ses principes et de décoder tout son intérêt. Par bonheur, Thomas d’Ansembourg intervenait aussi à OCTAVE. Un régal, une révélation, un puits de lumière… que je me devais de partager avec vous sur ce blog.
Thomas a été avocat, puis consultant juridique en entreprise pendant 15 ans ; concomitamment il a été responsable d’une association de jeunes en difficultés pendant 10 ans. Depuis 1994, il travaille comme psychothérapeute, consultant en relations humaines et formateur certifié en Communication Consciente et NonViolente. Il est l’auteur des best-seller « Cessez d’être gentil, soyez vrai », (paru en 2001, publié à plus de 400 000 exemplaires et traduit en 25 langues), « Etre Heureux ce n’est pas nécessairement confortable » (paru en 2004) et « Qui fuis-je ? Où cours-tu ? A quoi servons-nous ? – Vers l’intériorité citoyenne » (paru en 2008). Il anime des conférences illustrées de jeux de rôle éclairants et des ateliers de trans-formation très appréciés en Europe, au Québec et au Maroc. Il propose un travail de connaissance et pacification de soi permettant de déjouer les pièges de l’ego, de s’aligner sur son élan vital propre et de mettre ses talents au service de la communauté. Pour lui, le développement personnel profond est la clé du développement social durable.
Voila quelques pépites que je me suis noté pendant son intervention. Je les ai écrit ici pour conserver une trace active de ce séminaire… qui pourrait nourrir de prochains projets.
Se doter de clefs de conscience,
Identifier derrière un malentendu, les sources du mal exprimé et du mal écouté,
Faire preuve de discernement dans l’écoute de ses émotions et y appliquer le vocabulaire adapté,
Se reconnaitre comme des êtres de ressenti,
Accepter que nos émotions soient pertinentes, qu’elles nous renseignent comme un tableau de bord,
Devenir responsable de notre vase intérieur, ne pas être dans le dénie quand l’eau monte et oser le vider soi-même,
S’ouvrir à une écologie de l’âme,
Arranger notre vie en prenant des mesures pour améliorer notre vie,
Oser parler de manière active de nos pensées : en formulant, nous pouvons créer des liens pertinents, relier et délier (inter-ligerer),
Ecouter gratuitement… sans avoir le stress de trouver une solution,
Reconnaitre, dans nos émotions, nos besoins et le patrimoine commun de l’humanité,
Jardiner notre jardin intérieur : enlever les mauvaises herbes, arroser (accompagner, encourager), vérifier que notre sol est suffisamment nourri par de la beauté de la lumière,
Etre pacifié pour devenir pacifiant,
Nous sommes sur terre pour mener joyeuse expansion de nous même,
Sentir qu’on existe, depuis l’intérieur,
Si l’on fait toujours ce qu’on a toujours fait, on obtiendra toujours ce qu’on a toujours obtenu (et comment faire différemment si on ne pense pas différemment),
S’obstiner à avoir raison, c’est singer la biquette qui broute toute l’herbe autour de son piquet et meurt seule sur un espace tondu,
Il y existe un choix fondamental dans la vie : être heureux ou avoir raison,
Intelligence spirituelle : comprendre l’esprit des choses, ce qui préside au-delà de l’immédiat,
Je ne suis dans l’infini, je suis de cet infini ; je ne suis pas dans la nature, je suis de cette nature,
Je suis trop petit passage pour la puissance de vie en moi,
Avez-vous déjà suivi des stages de CNV ? qui serait partant pour en commencer un avec moi ?
J’ai eu la chance de participer à
des rassemblements créatifs, festifs et participatifs de toute sorte : des
Barcamps de Digital
Natives aux Forums Ouverts de Cultural Creatives,
des clubs d’Ibiza aux plages de Ko Pangan, des talks TEDx aux activités du
Forum Social Mondial. Tous recelaient de délicieuses pépites, aux gouts
subtiles d’être soi et d’être ensemble, ici et maintenant, accompagnés de
parfums subversifs ouvrant sur un autre monde possible. Pour autant, cette
fois, c’est bien d’un voyage sur une autre planète dont je voudrais vous
parler.
Ce Festival est né en 1986 sur les
plages de San Francisco. Il a grandit, évolué, attiré de plus en plus de
monde : cette année, ce sont 60 000 personnes du monde entier qui se
sont réunies pendant une semaine, dans le désert du Nevada, pour construire une
ville éphémère autour de 10 principes de vie. Vous trouverez des informations
précises sur ce rassemblement détonnant via ce
site ou wikipedia et
d’autres exemples vivants sur notre
album Flickr.
Burning Man est une aventure
kaleidoscopique, joyeuse et inspirante, où j’imagine que nous trouvons ce que
nous avons été prêts à venir chercher. C’est une utopie vivante qui suit les chemins
d’un parcours initiatique, où tout le monde peut être le héro de sa propre
légende. Je ne vous proposerai donc pas ici de synthèse mais vous invite à
y aller en 2011 !
En amuse-bouche, relisons ensemble les
10
principes de Burning Man, à travers 10 anecdotes concrètes que j’ai vécues.
(Merci aux contributeurs de
Wikipedia dont j’ai repris un certain nombre des explications de ces
principes).
Inclusion radicale
Chacun le bienvenu. Il
n’y a aucun préalable à faire partie de la communauté Burning Man.
Ex. : en arrivant à Black Rock city, nous sommes accueillis
par des bénévoles prenant de nos nouvelles, nous demandant d’où l’on vient. Si
c’est la 1ere fois que nous participons au Festival, entant que
« Virgin », nous sommes invités à descendre à de notre voiture et à
nous rouler dans le sable pour que le désert « nous accueille ». Nous
sonnons ensuite une grande cloche en signe de notre venue. Pour trouver sa
place dans le désert (à l’intérieur du grand cadrant qui structure le
campement), le conseil est simple : « balader vous et quand vous
trouvez un endroit qui vous convient, où vous vous sentez chez vous :
c’est que vous êtes arrivés ».
Pratique du don
Burning Man valorise
particulièrement le fait de donner en cadeau, sans escompter recevoir en retour
quelque chose d’une valeur égale. Au lieu de faire usage de monnaie, les
participants sont encouragés à avoir recours à une économie
de don, à un type de potlatch.
Ex. : une
expression consacrée témoigne bien de cet esprit « the playa (l’espace
central, libre pour toutes activités de création) provides ». Ainsi, sans
qu’aucune demande ne soit formulée, tout au long de la journée, on se gratifie
de petits présents : un stick à lèvre fluo est ainsi devenu notre
pendentif des premiers jours.
Décommercialisation
Le festival s’applique à créer un environnement social qui
ne soit en rien tributaire du parrainage commercial ou de la publicité. La
tendance des organisateurs est d'empêcher qu’à l’expérience participative ne
vienne se substituer un système de consommation.
Ex. : pas de
mug, ni teeshirt, ni autre CD collector n’est à acheter sur place. Les
fondateurs, plusieurs fois approchés par des professionnels de l’événementiel,
ont toujours refusé de « licencier » le rassemblement. Les seules
choses qu’on peut aujourd’hui acheter sur place sont des glaçons et du café.
Une fois sur place, la participation à l’ensemble des activités est gratuite.
Pour la 1ère fois, via le site Kickstarter,
la communauté a pu mettre en place un système participatif de financement de performances
artistiques.
Auto-suffisance
radicale
Eu égard à la rudesse de
l’environnement naturel du festival et à sa localisation très écartée, les
participants sont supposés être responsables de leur propre subsistance.
Burning Man encourage les individus à découvrir leurs ressources intérieures, à
s'en servir et à se reposer sur elles.
Ex. : Passer
une semaine dans le désert demande un peu de préparation mais rien de très
sorcier. Quelques conserves, une bonne glacière et beaucoup d’eau (pour 4
jours, nous avions 48 litres d’eau – hors soda – répartis dans 12
gallons) : le tour est joué. A côté de ces biens matériels, c’est aussi
sur ces ressources intérieures qu’ilfaut compter : être prêt à jouer le jeu de l’inattendu et
l’accueillir avec le sourire.
Expression
personnelle et créativité : expression de soi radicale
Les participants sont incités à
s’exprimer de nombreuses manières, à travers différentes formes de création et
de projets d’art. L’expression de soi se nourrit des talents uniques de chaque
individu. Seul l’auteur lui-même, ou le groupe d'auteurs, n’est habilité à
déterminer le contenu d'une œuvre. Celle-ci est ensuite offerte à la
communauté, sans rien attendre en retour. Durant le festival, le port de
vêtements est optionnel ; la pratique du nudisme est courante, mais
demeure minoritaire.
Ex. : Déguisements loufoques, voitures mutantes (mélange entre
Mad Max et le Carnaval de Rio), structures abracadabrantesques : les jours
et les nuits sont des fêtes où chacun apporte sa touche de couleur. On affirme
visiblement un morceau de soi, tout en s’ouvrant à la relation aux autres. Ces
pratiques ne sont pas provocantes mais la plus part du temps joyeuses et
innocentes. Touchant de près aux corps, c’est souvent celles qui marquent le plus
les personnes n’ayant jamais vécu l’intégralité de l’expérience.
Effort en commun
Burning Man est une manifestation
coopérative et collaborative, privilégiant le travail créatif pratiqué en
commun. Les participants sont encouragés à travailler ensemble et à aider leurs
camarades participants.
Ex. : A Black Rock City, il y a des camps organisés
(réunissant plusieurs centaines de personnes) et des espaces libres où les
rencontres se feront par hasard. Dans les deux cas, les relations de voisinage
se font spontanément et rythment les journées. Ainsi, nous partagions souvent
petits-déjeuners et diners avec d’autres Burners à côté de nous.
Responsabilité
civique
La société civile est fortement
appréciée.
Ex. : en plus du respect des 10 principes de Burning Man, le
Festival offre l’opportunité à une centaine d’ateliers de s’organiser chaque
jour. Ils sont totalement autogérés et laissent une grande place à la
discussion et aux partages d’expérience. Nous avons assisté par exemple à 2
cercles passionnants sur « Syntaxe vs Sémentique » et
« Nouvelles architectures monétaires ».
Politique visant à
ne pas laisser de trace :
La communité Burning Man étant
respectueuse de l’environnement, elle s’engage à ne laisser aucune trace
physique de ses activités, à quelque endroit qu’elle se réunisse. Les
participants nettoient les lieux avant leur départ, voire s’appliquent à les
laisser, si possible, dans un état meilleur que celui dans lequel ils les ont
trouvés. Ils s’assurent que leur passage n’aura pas de répercussions à long
terme sur l’environnement.
Ex. : Chaque participant ramène ainsi ses ordures, jusqu’à
l’eau dont il s’est servi pour se laver.
Participation
La communauté Burning Man est basée
sur la participation des burners, dans la conviction que les changements
individuels ou sociaux ne peuvent s’opérer que par la voie d’une participation
profondément personnelle. Les visiteurs du festival sont invités à participer
activement à l'évolution du festival, c’est-à-dire à travailler et jouer. Une
des devises de Burning Man est We make the world real through actions that
open the heart (« c’est par des actions qui ouvrent le coeur que nous
rendons le monde réel »).
Ex. : Ainsi, la fête et la danse ne sont pas que des
exutoires, mais véritablement une manière d’être ensemble, où chacun a
« intégralement » un rôle. Cette phrase que j’aime beaucoup, y
prenait tout son sens « «Ainsi chantait Zarathoustra: je ne croirai
qu'en un Dieu qui sache danser. » F. Nietzsche.
Culture du moment
présent
Dans la culture Burning Man, la
principale pierre de touche fondant le jugement de valeur sera la plupart du
temps l’expérience immédiate, c'est-à-dire sans intermédiaire. Il s’agit
d’être de plain-pied avec soi-même et avec le monde, et par conséquent de
surmonter les barrières s’interposant d’une part entre l’individu et la
reconnaissance de son être intérieur, et d’autre part entre l’individu et la
réalité des personnes qui l’entourent, la participation à la société, et le
contact avec un milieu naturel dépassant les capacités humaines. C’est une
expérience vécue, à laquelle ne saurait se substituer aucune posture
intellectuelle. En conséquence, les participants sont invités à devenir des
éléments constitutifs du festival, de ressentir ce qui vit autour d’eux
et dans la communauté, et d’explorer leur moi profond et leur rapport à
l’événement.
Ex. : Nous
vivions sans horaire, curieux et gourmands de toutes les aventures qui nous
attendaient au coin d’une nouvelle rencontre.
Si votre vie est un jeu dont vous
êtes prêts à questionner les principes, n’ayez pas peur : c’est une expérience
qu’on ne regrette pas.
NB. : toute projection d’un
lieu de débauches, de dépendances et de violences, ne repose que sur la
projection de ses propres peurs ou envies. On vit là-baséquipé des reflexes que l’on avait à l’âge de
7 ans et ils tiennent bons. Ainsi, pour ma part, en 2010, aucun élément de ce
voyage n’a entrainé ni crainte ni honte.
En commencant, cette note, je repense à un excellent dossier de Wired (bible de l'innovation) sur The New Socialism. Comment les pratiques de solidarité sont revisitées par le web. La génération des "digital natives" est entrain de réinventer des pratiques pour "mieux être ensemble". Le Twestival, rassemblement des utilisateurs de twitter pour la bonne cause, en est une illustration. Proposer des connexions de personnes à personnes, au service de la société. (N'oubliez pas de nous suivre sur notre Twitter ;-)
Puisqu'il s'agit d'un thème "personnel", ouvrons-nous. Cela fait un peu plus d'un an que j'ai rejoint les équipes de danone.communities en tant que Social Innovation Animation Manager. Je travaillais auparavant dans une start-up internet. A l'heure du web2.0, la vocable "sociale" est la plus part du temps utilisée pour décrire "les dynamiques relationnelles" qui nourissent la toile : social network, social media, social graph.... Vous trouverez, par exemple sur SlideShare, de nombreux documents à ce sujet.
Chez danone.communities, et parmi les autres acteurs de la solidarité avec qui nous travaillons, quand on parle de "social", c'est d'abord à propos des enjeux "humains" de nos missions : la réduction de la pauvreté et de la malnutrition, l'amélioration de la santé et de la qualité de vie, le respect de l'environnement. Ainsi, dans la rubrique "la vie des projets", vous trouverez les différents indicateurs de mesure d'impacts sociaux suivis par GDFL (Grameen Danone Food), LDB (La Laiterie du Berger) et 1001 fontaines. C'est bien de cela dont il s'agit quand on parle de Social Business : entreprise à vocation social.
Pour autant, il y a de vraies résonnances entre ces deux acceptions du mot "social". Ainsi, de nombreux acteurs de web construisent des initiatives sociales et sociales : mettant les internautes en réseau, à fin d'avoir un impact social. (d'où le titre de ce post : social x social = social puissance 2).
Cette année, nous avons donc pris beaucoup de plaisir à travailler avec la communauté Drupal pour des ONGs, avec la fondation OLPC pour l'éducation, avec Facebook pour Les Causes Sociales.
Cette semaine, un nouveau "petit bijou" donc : le Twestival ! On vous en parlait ici.
Quelques pistes pour vous expliquer pourquoi on aime le Twestival (inscription ici) :
Depuis plusieurs semaines, on nous parle sans arrêt dans la presse de Twitter : voila une illustration concrète de à quoi cela sert !
Le projet est "glocal" : global et local. Le fait qu'il soit ancré localement, mais rentre en synergie à un niveau global... lui donne une dimension unique. Un sentiment d'être membre d'un village mondial, compréhensible.
L'initiative est simple, pleine de bon sens, facilement appropriable : parler d'une cause qui nous touche, au profit d'une association.
Si une partie de l'événement se passe en ligne, il est également rythmé par une grande fête, dans le monde physique cette fois ! On se retrouve à un endroit, à un moment, pour affirmer ce "être ensemble".
C'est bien d'un mouvement collectif dont il s'agit. La rencontre est au coeur de la mécaniques. On promeut "viralement" l'événement et on rencontre de nouveaux membres twitter, intéressés par les mêmes sujets.
Si le principe est simple, son execution n'hésite pas à quelques "sophistications". En effet, le site du twestival est un portail vers des dizaines de twestivals locaux, qui utilisent plein de petits "add-ons" sympathiques : uservoices, facebook, twibbon, wuffoo, amiando...
Invitation pour le prochain CleanTech Camp, qui aura lieu samedi 31 mai, de 14h à 20h, à La Cantine. Cet événement conjugue les potentialités du web pour adresser les problématiques environnementales.
Il s'agit d'un événement informel, créatif et très sympathique. Sur le format d'un BarCamp, nous souhaitons réunir une cinquantaine d'experts et d'enthousiastes pour discuter, imaginer, construire de nouvelles voies technologiques pour un développement plus durable. (Un BarCamp est une "non-conférence", ouverte qui prend la forme d'ateliers-événements participatifs. Le contenu est fourni par les participants qui doivent tous, à un titre ou à un autre, apporter quelque chose au Barcamp. C'est le principe "pas de spectateur", "tous participants").
Vous trouverez plus d'information sur : - le wiki. - l'event facebook
Bravo à Gregoire Japiot et Pierre-Denis Autric pour cette initiative (discutée au premier barcamp de La Cantine, en janvier 2008, juste avant le WineCampParisWSF2008, pour la petite histoire ;-)
I met Thomas Owadenko, founder of Trivop.tv, in another life... (financial consulting with Deloitte&Touch ;-) It was a pleaser to meet him again in the NextTV industry : always pleasant and passionnated talks. Thomas ha a great vlog about video and VSEO : videoagency. He introduced me to Eric @VideoCampParis1, founder of the very smart Hey!Spread. (distribution is key to target and touch your audience). Nice time.
Eva Grillon (cousine d'Antoine, de CoAliz) a disparu. Les bloggeurs s'entraident (via Charles).
"Ma cousine Eva GRILLON est portée disparue depuis Mardi dernier à
Arras dans le nord. Elle n’a plus donné de nouvelles depuis son départ
pour le lycée. Une lettre a été envoyée depuis Chatellerault Jeudi
dernier disant qu’elle était parti refaire sa vie… L’enveloppe n’est
pas écrite de sa main, elle est partie sans affaires, carte bleue,
papier d’identité ou chargeur de téléphone portable…
Eva n’a aucun problème familial, scolaire, relationnel ou amoureux,
pleins de projets d’avenir et est très attachée à ses parents et frêres…
Tout laisse donc à penser qu’elle pourrait ne pas être partie de son plein gré."
Avec les membres de QuartierNumériqueTV, nous travaillons sur l'organisation très prochaine d'un VideoCamp. Sur le format d'un BarCamp*, nous souhaitons en effet réunir une centaine de personnes pour discuter de la Télévision de Demain.
Nous avons déjà le soutien de plusieurs acteurs emblématiques du secteur ; notre volonté est d'en faire un moment de réflexions fertiles, les plus créatives et ouvertes possibles... pour faire avancer l'état de l'art de la vidéo en ligne.
Le prochain VideoCamp se déroulera à La Cantine, passage des Panoramas, métro Grands Boulevards, Paris 2ème. Il démarrera le 5 avril à 14h00 et se terminera vers 20h.
Plus d'informations, d'inscriptions et de réaction sur le wiki. (code : c4mp) Nous avons aussi créé un event sur FB pour favoriser le "network" : ici.
* : "non-conférence" ouverte qui prend la forme d'ateliers-événements participatifs. Le contenu est fourni par les participants qui doivent tous, à un titre ou à un autre, apporter quelque chose au Barcamp. C'est le principe "pas de spectateur", "tous participants".
Great moment ! Fun and good (static and un-static) vibes.
Web2point0 is just that : people are here... suddenly the sens appears
through virality. Let's create the happy-unexpected. Smart mobs rock !
We are better than me.
16 aout 2007 : "Video change things"Seth Godin 8 février 2008 : "U.S. Internet Users Viewed 10 Billion Videos Online in Record-Breaking Month of December", according to comScore Video Metrix 2 mars 2008 : "There are 10 hours of video uploaded to YouTube every minute." Eric Schmidt via Scobleizer.
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